Sécurité routière en Europe : peut mieux faire
Dans l’Union européenne, la mortalité a diminué de 2% en 2016, selon les statistiques publiées tout récemment par la Commission européenne.
25 500 décès ont été recensés sur les routes de l’UE l’an dernier, soit 600 de moins qu’en 2015. Un résultat encourageant en Europe, ne serait-ce que par rapport aux résultats de la France qui, selon les premières estimations, laissent entrevoir une légère hausse de la mortalité routière de 0,2%, soit 8 personnes tuées de plus qu’en 2015.
La Commission se félicite du « retour d’une tendance à la baisse rassurante », qui intervient après deux années de stagnation et une baisse globale de 19% depuis 6 ans.
Pourtant, c’est nettement insuffisant pour atteindre l’objectif qu’elle s’était fixé en 2010 de réduire de moitié le nombre de personnes tuées sur les routes à l’horizon 2020.
Que faire ? Pour sa part, Violeta Bulc, commissaire européenne chargée des transports, rappelant que sa principale inquiétude se porte en direction des « personnes qui perdent la vie, et les familles qu’elles laissent derrière elles », insiste une nouvelle fois sur la nécessité de redoubler d’efforts dans tous les États membres. Dans toute l’Union, on compte une moyenne de 50 personnes tuées sur la route par million d’habitants. Et seuls 9 États parviennent à passer sous ce seuil, certains très largement comme la Suède (27) ou le Royaume Uni (28), par exemple. La France, elle, demeure un peu au-dessus de la moyenne, avec un taux de 54.