Connaître les gestes qui sauvent

A tout moment, chacun d’entre nous peut se trouver confronté à un accident de la route qui nécessite de porter secours. Mieux vaut connaître les gestes qui sauvent ! Car il faut agir vite, et de façon efficace. Ils ne s’improvisent pas. Et pour les maîtriser correctement, rien ne remplace une formation.
PAS, la règle d’or des gestes qui sauvent
Mémorisez le sigle PAS ! Il vous aidera à mettre en pratique les gestes qui sauvent, dans le cas où vous seriez témoin d’un accident de la route.
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P comme PROTÉGER les lieux de l’accident
Il faut éviter que l’accident ne s’aggrave, en évitant tout risque supplémentaire.
Protéger, c’est d’abord baliser les lieux de l’accident : maintenir l’éclairage des véhicules, placer au moins 1 triangle de présignalisation… et revêtir son gilet rétroréfléchissant pour prévenir les autres usagers, en faisant des gestes, au moyen d’une lampe par exemple.
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A comme ALERTER les secours
S’il y a des blessés, chaque instant compte ! Plus les secours interviennent vite, plus les victimes seront prises en charge tôt, ce qui, dans les cas les plus graves, augmente leurs chances de survie.
Fournissez le maximum de renseignements : configuration des lieux, nombre de véhicules impliqués, état apparent des blessés… Ne raccrochez pas avant d’être sûr que votre interlocuteur soit suffisamment informé !
Sur autoroute, vous pouvez aussi utiliser les bornes d’appel qui facilitent la localisation de l’accident.
Pour mémoire, vous pouvez aussi joindre :
- le 15, le SAMU (pour toute urgence de santé)
- le 18, les pompiers (pour toute situation de vie en danger)
- le 17, les forces de l’ordre, police ou gendarmerie (pour tout problème de sécurité ou d’ordre public)
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S comme SECOURIR les victimes
Si vous n’êtes pas secouriste, contentez-vous d’assister les victimes de l’accident: c’est déjà beaucoup ! Rassurez-les et maintenez-les éveillés en leur parlant, couvrez-les pour les réchauffer…
Au besoin, et seulement si vous savez pratiquer ces gestes, donnez les premiers secours.
– déplacer un blessé grave (sauf en cas de danger imminent, avec d’infinies précautions et dans les règles de l’art)
– retirer le casque d’un motard blessé.
Toutes ces actions peuvent se révéler dangereuses et compliquer le travail des professionnels de santé.
Les gestes qui sauvent : des formations pour tous
Vous souhaitez vous initier ou vous former aux gestes qui sauvent ? C’est possible, même pour les enfants, un peu partout en France auprès des Sapeurs-pompiers, de la Croix-Rouge française ou de la Fédération nationale de Protection Civile,
et auprès de toute une série d’associations agréées.
Vous avez le choix entre :
- des séances d’initiation à l’apprentissage des gestes essentiels du secours d’urgence, par exemple, faire un massage cardiaque ou arrêter une hémorragie ;
- des formations d’assistance à personne en danger, avec gestes élémentaires de secours, conçues autour d’apprentissages théoriques et pratiques.
A l’horizon 2022, tous les élèves des classes de 3e en collège devraient être initiés à la formation de base (connue sous le sigle PSC1). Un objectif prévu par le « Plan prévention » fixé lors du Comité interministériel de la santé de mars 2018.
Autre mesure phare, former 80% de la population aux gestes de premiers secours
Le label « Grande cause » 2016, et ensuite
Le label « Grande cause nationale » a été décerné pour l’année 2016 à un collectif, composé des trois partenaires dont l’activité se concentre sur la sécurité et les secours aux victimes la Fédération nationale des Sapeurs-pompiers de France, la Croix-Rouge française et la Fédération nationale de Protection Civile.
Un label destiné à inciter chaque citoyen à devenir le premier maillon de la chaîne des secours.
Pas seulement en 2016, mais aussi bien au-delà !
La totalité de notre action consiste à éviter que l’accident ne se produise. Mais nous restons solidaires de tout ce qui s’avère primordial lorsqu’il advient.