Hausse de la mortalité routière, en mars aussi

Mois après mois, l’Onisr (Observatoire national interministériel de la sécurité routière) dévoile ses estimations provisoires de l’accidentalité, notamment de la mortalité sur les routes. Et pour ce début d’année, elle est chaque fois à la hausse.
250 personnes ont perdu la vie sur les routes de la France métropolitaine en mars dernier. Autrement dit, on compte 17 personnes tuées de plus qu’en mars 2018, soit une augmentation de 7,3%. La hausse concerne aussi le nombre des accidents corporels : on en dénombre 4 416 en mars 2019, soit 442 de plus, ce qui représente une augmentation de 11,1%. Elle concerne aussi le nombre de personnes blessées qui se monte à 5 432 le mois dernier, avec 427 de plus qu’en mars de l’an dernier, ce qui représente une hausse de 8,5%.
Et en mars 2019, les cyclistes (+8%), les cyclomotoristes (+7%), et les piétons (+5%) constituent les usagers les plus fragiles. «Comme en février 2019, note l’Onsir, la mortalité des cyclistes est à nouveau la plus forte relevée pour un mois de mars, depuis dix ans, avec 18 décès estimés le mois dernier. ».
Le premier trimestre de l’année se termine. Et, selon le bilan (encore provisoire), la mortalité routière a augmenté très nettement, de 9,3%, par rapport au 1er trimestre de l’an dernier. Surtout, en ce qui concerne les catégories de la population, pour les seniors et, parmi les catégories d’usagers, pour les piétons, les cyclistes et les motards.
L’Onisr voit dans cette hausse des trois premiers mois de 2019, les effets de « la météo printanière a favorisé les déplacements ».
Dans les Outre-mer, la mortalité routière est en baisse, alors que le nombre d’accidents corporels et de personnes blessés augmente.