Dans la Manche, un «hebdo café» pour bien commencer la semaine

Article mis à jour le 21 Juin 2019
Le rendez-vous de travail du lundi matin qui réunit un groupe de bénévoles à Saint-Lô est convivial.
Lorsqu’il a pris ses fonctions de délégué départemental du comité de la Manche l’été dernier, Philippe Massicot avait pour priorité, comme ses homologues, de recruter de nouveaux bénévoles pour faire vivre l’association. Aussitôt dit, aussitôt fait. Début septembre, sa présence au forum des associations qui a lieu tous les ans à Agneaux, dans l’agglomération de Saint-Lô, lui permet de recueillir sur-le-champ 6 candidatures ! Le mois suivant, dans la foulée, il lançait le premier « hebdo-café », conviant le groupe de bénévoles des environs de Saint-Lô dans les locaux du comité.
Lundi matin, 9h30 : le rituel s’est vite instauré. « C’est le moment où l’on est ensemble pour régler les questions d’organisation, faire le bilan des interventions, envisager les projets …», raconte Philippe Massicot. On en profite pour désigner les « pilotes » d’intervention, volontaires pour animer en binôme la prochaine action. Et c’est aussi le moment de mettre sur la table les problèmes rencontrés. » A chaque semaine son thème, avec un compte rendu diffusé le soir-même à tous les participants.
Rassembler les bénévoles autour d’un rendez-vous régulier, à la fois convivial et studieux, l’idée est bien accueillie. Et ce ne sont pas les plus anciens des bénévoles qui contrediront Philippe Massicot. « En fait, ils se connaissaient mal, explique-t-il. Et je crois que pour bien travailler ensemble, il faut se rencontrer, se parler, discuter… ». Pour l’instant, ça se passe plutôt bien. « La réunion est censée se terminer à 11h pour que ce ne soit pas trop long, ni trop fastidieux », poursuit-il. Mais parfois, à 11h30, on est encore en pleine discussion! ».
Pour le délégué départemental de la Manche, longtemps adhérent – son engagement date de près de 40 ans -, la formation des bénévoles aussi mérite que l’on s’y attarde. « Car une fois recrutés, ça n’est pas fini, précise-t-il. Lors des interventions sur le terrain, par exemple, les plus expérimentés agissent, les nouveaux commencent par être observateurs ». Et pour qu’entre tous, les informations circulent bien et les connaissances soient partagées, l’hebdo-café constitue un lieu d’échanges privilégié.