Espagne : encore un bilan encourageant
Pour la DGT (Direccion general de trafico), c’est un nouveau record depuis 1960 (1) : en 2015, le nombre de victimes sur les routes interurbaines espagnoles diminue pour la 12e année consécutive, avec une baisse de 6 tués et de 105 blessés hospitalisés par rapport à 2014.
Article mis à jour le 14 Avr 2016
L’Espagne conserve la 5e place européenne, avec un taux de 3,6 décès routiers pour 100 000 habitants, quand le taux moyen dans l’Union européenne (UE) est de 5,1, la France se situant un peu au-dessus de la moyenne avec un taux de 5,3. L’Espagne se place aux côtés du Danemark et du Royaume-Uni, alors même que les déplacements « longue distance » dans le pays ont augmenté de 4%. Il s’agit là des trois seuls États de l’UE à compter en 2015 moins de décès sur les routes qu’en 2014. L’Espagne enregistre en moyenne 3 décès par jour, tandis que la France en compte 9 sur les 11 premiers mois de 2015.
Des améliorations sont encore possibles. Ne serait-ce que pour éviter les 175 décès liés à l’absence de la ceinture, y compris dispositifs pour enfants, et au non-port du casque à moto comme à vélo, les cyclistes devant être casqués sur les routes interurbaines espagnoles.
Ces résultats encourageants interviennent l’année même où l’Espagne célèbre le 30e anniversaire de son entrée dans « l’Europe » (2).
(1) Point de départ de l’enregistrement des statistiques d’accidentalité routière
(2) La Communauté économique européenne, créée en 1957 par le traité de Rome autour de 6 pays fondateurs a précédé l’Union européenne.