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[Europe] Les progrès en sécurité routière marquent le pas

Article mis à jour le 06 Avr 2017


Aucune amélioration. 26 000 personnes ont perdu la vie sur les routes de l’Union européenne en 2015. A peine un peu plus qu’en 2014 (25 700 personnes tuées) et autant qu’en 2013. La baisse inéluctable enregistrée depuis le début des années 2000, dans le cadre des différents programmes d’actions décidés dans l’Union européenne, est en train de s’enrayer.

Europe-Commission_mediumMême si le nombre de personnes tuées sur les routes a reculé depuis 2010,  de -17% (soit – 5 500 personnes). Et même si l’Europe « affiche le taux de mortalité routière le plus faible du monde« , avec 51,5 tués par million d’habitants (contre 106 aux États-Unis et 174 au niveau mondial). En comptant par pays, des résultats disparates : la Suède, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et Malte occupent le haut du « panier » avec des taux de mortalité compris entre 26 et 30 ;  tandis que la Roumanie, la Bulgarie, la Croatie, avec la Lettonie et la Lituanie, qui ont pourtant tous deux nettement progressé en un an, s’affichent bons derniers, avec des taux de mortalité pouvant atteindre 95.

Interaction entre usagers vulnérables – seniors compris – et motorisés, accroissement de l’urbanisation, densification du trafic lors des hivers doux, fléchissement de l’entretien des routes/rues et des véhicules, multiplication des distracteurs, au premier rang desquels le téléphone et ses divers usages (appels, SMS…) : autant de facteurs qui expliquent ces mauvais résultats.

Que faire ? La question se pose avec acuité. La Commission européenne qui continue à prôner un partage des bonnes pratiques et des échanges, rappelle une série de mesures à intensifier : déploiement de technologies innovantes pour renforcer les systèmes de transport intelligent, suivi plus fin des mesures législatives, meilleure connaissances des scénarios d’accidents graves les plus courants à partir de l’étude dont les résultats sont attendus pour novembre 2016…

Des pistes prometteuses, incontestablement. Mais l’effort en faveur du recul de la mortalité appartient aussi à chacun d’entre nous !

Pour en savoir plus sur l’analyse globale ou le détail des résultats par pays, lire ici et .

Article publié le 31 mars 2016