Insécurité routière en légère hausse en 2016

Article mis à jour le 27 Juin 2017
Après deux années consécutives de nette hausse, la Sécurité routière annonce « globalement une quasi-stabilisation » de la mortalité routière en 2016, avec 3 477 décès sur les routes de France, soit 16 de plus qu’en 2015.
L’augmentation est minime (+0,5%), bien moins importante qu’en 2014 (+3,7%) et 2015 (+2,4%). La régression est amorcée. N’empêche.
En 2016, on enregistre aussi un accroissement du nombre des accidents corporels (un total de 57 522, soit + 1,6%), du nombre des personnes blessés (72 64, soit + 2,6%) et du nombre des personnes hospitalisées plus de 24 h (27 187, soit + 2,2%).
Une fois encore, les piétons et les cyclistes apparaissent comme les catégories d’usagers les plus vulnérables. On compte 299 piétons tués en 2016, soit une hausse de 19% (91 piétons tués de plus). Quant aux cyclistes, ils sont 162 à avoir perdu la vie dans la circulation, principalement en agglomération, soit une hausse de 9% (13 décès de cyclistes de plus).
Autre population vulnérable, les seniors de 75 ans et plus qui rassemblent 566 personnes tuées, soit une hausse de +9,1%.
Toutefois, des améliorations sont perceptibles. Chez les jeunes adultes. Avec 597 jeunes tués dans un accident de la route, la mortalité des 18 à 24 ans marque une légère baisse en 2016 : -3,6% (soit 22 décès de moins qu’en 2015). Et chez les automobilistes dont la mortalité a diminué de 2% (soit 36 décès de moins, pour un total de 1 760 automobilistes décédés).
Enfin, en France, la vitesse – excessive ou inadaptée – demeure la principale cause de mortalité sur les routes, le facteur « vitesse » étant présent dans 1 accident mortel sur 3.