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Le handicap moteur ne fait pas obstacle à la conduite

Manque d’informations, contraintes diverses, coût parfois élevé des aménagements… Pas facile de conduire une voiture lorsque l’on souffre d’un handicap moteur. Petite revue de ce qu’il faut savoir sur la question.

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Article mis à jour le 21 Avr 2017


Tourner le volant, accélérer ou freiner à partir d’un joystick, voilà un bel exemple de ce que l’innovation technologique offre, depuis 20 ans déjà, aux personnes souffrant d’un handicap moteur pour accéder à la conduite.

Panneau handicapé

Régulariser son permis de conduire,
avec Charles Mercier-Guyon, secrétaire du Comité médical de la Prévention Routière.
Une personne handicapée ayant son permis doit :

  • consulter un médecin de ville, agréé par la préfecture, chargé d’évaluer son aptitude à la conduite et de préciser le type d’aménagement nécessaire (inscrit sur le permis) ;
  • le faire régulariser par un inspecteur du permis de conduire spécialisé, qui vérifie si les aménagements sont suffisants lors d’un trajet de 20 à 30 mn, dans une voiture de la section « éducation routière » de la préfecture ou fournie par une auto-école ;
  • signaler à l’assureur sa situation de handicap et les aménagements du véhicule.

Au-delà de la simple boule au volant qui se manipule d’une seule main, les aides technologiques sont désormais nombreuses et peuvent aller jusqu’aux aménagements complets du véhicule : rampe ou hayon élévateur pour fauteuil roulant, ancrage du fauteuil au poste de conduite, adaptation de toutes les commandes (mini-manche, commande vocale, commandes dans l’appuie tête ou aux pieds etc.).

«Pour moi la conduite autonome ? C’est la liberté et l’égalité, résume Serge Dexet, membre du conseil d’administration de l’APF (*), devenu paraplégique en 1991 à la suite d’un accident de loisir. Liberté, car en conduisant 35 000 kilomètres par an, dont une grosse moitié pour mon activité associative, je n’ai aucune restriction dans mes déplacements. Egalité, car dans ma voiture je suis un conducteur comme les autres, ça étonne d’ailleurs toujours certains de mes proches de me voir conduire en famille sur de longs trajets ! ». Ce que regrette Serge Dexet, c’est « le non-respect des places de stationnement pour personnes handicapées par les personnes valides. Dans certains cas, monter ou descendre du véhicule devient vraiment difficile ! »

L’autonomie – légitime – des personnes handicapées passe par la conduite automobile. Mais elles se heurtent à de nombreuses difficultés pour accéder au permis de conduire et aux aménagements de véhicule. A commencer par le manque d’information : quelles auto-écoles sont adaptées ? Quelles démarches effectuer ? A quelles aides financières peut-on prétendre ?… Autre écueil, l’angoisse des proches à laisser la personne handicapée devenir conductrice et autonome. Sans compter que « le manque de formation des médecins de ville sur la question du handicap et le peu de professionnels du secteur paramédical libéraux limitent la divulgation de l’information sur les possibilités pour les patients en situation de handicap d’accéder à la conduite », déplore le site spécialisé https://www.handicap.fr/

Pour autant, le retour à la mobilité est devenu une question cruciale. Certains centres de rééducation fonctionnelle intègrent une auto-école. Et nombre d’organismes, parmi lesquels l’APF (*) , la FNATH (**) ou les maisons départementales des personnes handicapées, ont tissé un précieux réseau d’information et d’entraide.

(*) Association des paralysés de France
(**) Fédération Nationale des Accidentés du Travail et des Handicapés

Article publié le 21 avril 2017