Le VAE, vélo à assistance électrique

Article mis à jour le 24 Jan 2023
Le VAE, improprement appelé « vélo électrique », a tout du vélo classique, avec un supplément technologique particulièrement appréciable en montée. Loin d’être réservé aux « paresseux » en mal d’exercice, le VAE circule partout, dans les centres villes comme en tout terrain. Avec pour atouts de favoriser l’activité physique, limiter les bouchons et préserver l’environnement.
Qu’est-ce qu’un VAE ?
Le vélo à assistance électrique ou VAE est un vélo équipé d’un moteur électrique, alimenté par une batterie rechargeable, qui offre une assistance au pédalage. Grâce à un système de capteurs, le moteur se met en marche dès que le cycliste actionne le pédalier.
Pour rouler sur la voie publique, route ou piste cyclable, choisissez toujours un VAE homologué.
Le VAE répond à une définition précise, fixée par l’article R.311-1 du Code de la route :
- la puissance du moteur est limitée à 250 watt
- le moteur s’arrête :
– lorsque le vélo atteint la vitesse de 25 km/h ;
– dès que le cycliste cesse de pédaler ou actionne le ou (les) frein(s).
Par ailleurs, il ne comporte aucun système (ni poignée d’accélération, ni interrupteur…) qui lui permette d’avancer sans pédalage.
Si l’une de ces conditions n’est pas remplie, en particulier si la vitesse peut atteindre 45 km/h, le vélo électrique entre dans la catégorie du cyclomoteur qui nécessite le permis AM, une immatriculation, une assurance spécifique, le port du casque, de gants et… quelques conseils de conduite.
Il existe un modèle pour chaque usage : ville, VTC, sport, BMX, VTT… Et les enfants aussi, peuvent rouler sur un vélo à assistance électrique.
Certains VAE sont pliants. Utile pour les utiliser en complément d’un autre mode de transport, le train, le bus ou la voiture !
Moteur, batterie
Le moteur, installé sur le moyeu de la roue ou dans le pédalier, est alimenté par une batterie qui, au fil du temps et des innovations techniques, gagne en autonomie, devenant aussi de plus en plus puissante et de plus en plus légère (jusqu’à moins de 10 kg).
Ces batteries, le plus souvent amovibles, se rechargent facilement, sur une prise classique ou en pédalant, voire même, en descente.
Attention, danger : ne pas utiliser une batterie qui a subi un choc !

Consultez la brochure Bien choisir, entretenir et recycler sa batterie de véhicule électrique léger ! Vous y puiserez de nombreuses informations sur les bons comportements à adopter !
Cette brochure a été conçue avec notre partenaire Corepile, chargé de la collecte et du recyclage de piles, batteries portables et de mobilité.
Un éco-organisme qui met en place la 8e Semaine européenne du recyclage des piles du 2 au 11 septembre 2022.
A noter : depuis le 1er avril 2016, les obligations de montage et le réglage des vélos, y compris électriques, sont allégées pour les professionnels. Vendeurs ou loueurs peuvent livrer des vélos non entièrement assemblés mais accompagnés d’une notice. Pour en savoir plus, voir le site de la DGCCRF.
Des aides financières en faveur du VAE
• Le « bonus vélo à assistance électrique » est accordé pour une première acquisition d’un vélo à pédalage assisté. A condition qu’il ne soit pas équipé d’une batterie au plomb.
Attention ! Cette aide est attribuée une seule fois et uniquement si une aide similaire est accordée par une collectivité locale !
Pour en savoir plus et accéder au formulaire
• Les salariés allant travailler à vélo, y compris en VAE, peuvent bénéficier du forfait mobilités durables (qui remplace l’indemnité kilométrique vélo ou IKV) jusqu’à 500 € par an et par personne, pris en charge par l’employeur qui bénéficie d’une exonération (cotisations et contributions fiscales) ;
• Les employeurs peuvent aussi proposer des solutions vélo (vélos de services, de fonctions ou incitations financières) et des services (réparation, formations…), permettant de développer l’usage du vélo sur les trajets domicile-travail.
• Certaines grandes villes proposent des aides à l’achat ou pour adapter un kit de motorisation électrique sur un vélo « classique ». Il faut se renseigner en mairie.
– 660 000 VAE ont été vendus en 2021 en France, soit une hausse de 28% par rapport à l’année précédente.
– Le VAE représente près d’1 vélo vendu sur 4 en France.
En sécurité sur un VAE
Le vélo à assistance électrique est à la fois plus rapide, à pédalage équivalent, et plus lourd (6 à 20 kg de plus) qu’un vélo classique.
Sa vitesse et son poids ont deux conséquences que le cycliste doit prendre en compte pour assurer sa sécurité :
- la distance d’arrêt est allongée.
Le bpa suisse a calculé qu’il faut près de 19 mètres pour s’arrêter sur un vélo roulant à 25 km/h. Soit presque le double de la distance d’arrêt à 15 km/h (la vitesse moyenne d’un cycliste amateur) ; - la vitesse est souvent sous-estimée par les piétons ou les automobilistes.
En raison de son faible encombrement, de son silence et de sa vitesse, le VAE est souvent perçu tardivement par les autres usagers.
Quelques conseils pour circuler en sécurité sur un VAE
- prendre l’habitude de porter un casque ;
- se rendre visible, en allumant l’éclairage de son vélo et en portant un gilet rétrorélféchissant en toutes circonstances, pas seulement la nuit ;
- respecter la réglementation routière ;
- être attentif à tout ce qui se passe autour de soi pour anticiper : à vélo aussi, c’est le maître-mot de la sécurité !
Un VAE peut circuler sur les pistes et bandes cyclables.
Faire du vélo, c’est amusant, écologique et bon pour la santé… mais ça ne s’improvise pas. Pour qu’une balade à plusieurs, en famille ou entre amis, soit réussie, quelques précautions s‘imposent. Des principes simples, faciles à appliquer, le « minimum sécurité » !