L’éthylomètre arrive en Suisse
Article mis à jour le 06 Oct 2016
Le seuil d’alcoolémie n’a pas varié : comme en France, il demeure fixé à 0,5 g/l dans le sang – les Suisses ont opté pour la formulation 0,5‰ (pour mille) -, ce qui correspond à 0,25 mg/l dans l’air expiré. Et les sanctions restent les mêmes, selon l’échelle de gravité définie (*). Ce qui vient de changer en Suisse, c’est la méthode de contrôle, fiable et plus simple.
Depuis le 1er octobre, les forces de l’ordre suisses utilisent un éthylomètre pour contrôler l’alcoolémie des conducteurs. Jusqu’à cette date, les conducteurs dépistés pour une alcoolémie positive, devaient se soumettre à une prise de sang (à l’hôpital ou chez un médecin) dont le résultat constituait une preuve devant un tribunal. Désormais, comme en France, l’éthylomètre remplace le prélèvement sanguin. Sauf dans quelques cas exceptionnels, notamment en cas de refus de se soumettre au contrôle.
A la différence de l’éthylotest chimique (« ballon ») ou électronique qui, tous deux permettent les dépistages de l’alcoolémie, l’éthylomètre fournit la mesure légale du taux d’alcool dans l’air expiré (exprimée en mg par litre d’air expiré).
Pour en savoir plus, lisez notre page « Connaître son alcoolémie ».
L’alcool reste une des principales causes d’accidents : en Suisse, 17% des accidents avec blessés graves ou personnes tuées sont dus à l’alcool. Une proportion équivalente à celle de la France où en 2015 une alcoolémie positive est présente dans 18% des accidents mortels.
(*) une amende et un simple avertissement entre 0,5 à 0,79 g/l dans le sang, avec en plus un retrait de permis d’au moins 1 mois, en cas de cumul ou de récidive ; au-delà de 0,8 g/l, retrait de permis d’au moins 3 mois sur le champ, amende et prison éventuelle.