Nos bénévoles font entrer la prévention routière dans les lycées
Quand Antony et Claude, deux de nos bénévoles du comité de Seine-Saint-Denis, retournent au lycée, c’est pour sensibiliser les élèves de seconde à la prévention des accidents routiers. A Notre-Dame-de-Sion, à Paris, ils ont eu tout un après-midi pour dialoguer avec les jeunes, à partir des trois modules du support pédagogique Route et Prévention conçu par les associations Attitude Prévention et Prévention Routière.
Article mis à jour le 04 Oct 2016
La séance a débuté comme un jeu avec un quiz d’une dizaine de questions sur le permis de conduire et les risques routiers. Puis, en projetant des spots de prévention décalés ou choquants venus du monde entier, Antony parvient à faire passer son message. «Il n’y a pas de fatalité, juste la conséquence de certains actes», explique-t-il, en poursuivant le dialogue sur les comportements à risque liés à la vitesse, l’alcool, aux stupéfiants, ou au téléphone au volant…
Ni lui ni Claude ne rechignent à rappeler le bien-fondé des réglementations et des règles de prudence. C’est avec conviction qu’ils vantent les « bienfaits » du casque à vélo qui, comme le rappelle Julie à ses camarades, «n’est pas obligatoire mais fortement conseillé». Ils mettent aussi toute leur passion à faire la chasse aux idées reçues : « oui, la ceinture de sécurité sauve des vies, non il n’a jamais été démontré le contraire». Et, grâce au module qui présente les témoignages de deux jeunes accidentés et qui permet de décrypter les facteurs d’un accident réèl, la participation des lycéens ne faiblit pas.
C’est dans toute la France, et pas seulement dans la capitale, que les bénévoles de notre association sillonnent les lycées, le plus souvent en binôme. Avec ces séances d’une demi-journée, l’éducation à la sécurité routière s’intègre au programme scolaire des élèves de seconde et de ceux entrant en CFA, comme l’impose depuis la rentrée 2015 le ministère de l’Éducation nationale. Ces séquences s’organisent, dans la continuité de ce qui a été fait en primaire et au collège. Pour que les accidents de la route ne soient plus la première cause mortalité chez les jeunes de 15 à 24 ans.