« Perte de contrôle » : la deuxième onde de choc

Article mis à jour le 14 Avr 2016
Les accidents de moto, aussi, ont des conséquences catastrophiques sur l’entourage des victimes. Après la première « Onde de choc » en janvier dernier qui concernait les accidents des automobilistes, le réalisateur Bruno Aveillan et la Sécurité routière récidivent en montrant, dans le film Perte de contrôle, les « bouleversement irréversibles » qui touchent la famille et les proches d’un motard accidenté.
Même ambiance visuelle bleue nuit, même voix « blanche », même musique saisissante… l’accident est suivi d’une cascade d’événements dramatiques alors même qu’il semblait imprévisible. « A moto, le plus grand danger, c’est de penser qu’il n’y en a pas » : voilà précisément le message de ce deuxième « opus » de campagne, également décliné en radio et complété par des témoignages de victimes en vidéo. Avec une incitation à adopter les bons réflexes et à les partager sur les réseaux sociaux.
Cette campagne est aussi l’occasion de livrer les résultats d’une étude démontrant que les distances de freinage à moto sont plus longues qu’en voiture : à 50 km/h, il faut à une moto 3 mètres de plus qu’à une voiture pour s’arrêter ; à 90 km/h, 7,50 mètres.