[Québec] Affronter la réalité de la conduite sous influence de la drogue
« C’est toujours l’enfant des autres. Jusqu’à ce que ce soit le nôtre ».
Article mis à jour le 14 Avr 2016
Ce message, le Partenariat pour un Canada sans drogue (PCSD) a décidé de le faire passer aux parents d’adolescents et de jeunes adultes pour les alerter – et les conseiller – sur les risques de la conduite sous l’influence de la drogue (toute substance psychotrope, y compris les médicaments). Parce que la drogue est en cause dans un tiers de la mortalité routière au Canada, en proportion quasi équivalente à celle de l’alcool chez les 16/24 ans (autour de 27%).
Et c’est dans sa version vidéo que le message de la campagne s’avère le plus décapant.
Le conducteur aux « facultés affaiblies », selon l’expression qu’affectionnent les québécois, est dangereux pour lui-même, pour ses passagers et pour les autres usagers. Au Canada comme partout ailleurs dans le monde, y compris en France où 25% des décès surviennent dans des accidents impliquant un conducteur contrôlé positif aux stupéfiants.
L’usage de drogues n’est pas un phénomène marginal puisque des centaines de milliers de Français consomment régulièrement ou occasionnellement des produits tels que cannabis, cocaïne, LSD, héroïne ou bien amphétamines. La consommation de stupéfiants multiplie par deux le risque d’être responsable d’un accident mortel. Couplé à une alcoolémie positive, les risques sont démultipliés.