T’as eu ton bac ? On s’en fout.
L’association Prévention Routière lance une campagne digitale destinée à rappeler aux jeunes les dangers de la route, en particulier à tous ceux qui s’apprêtent à fêter leur diplôme à l’occasion de soirées « arrosées ».
Article mis à jour le 06 Juil 2018
« Avoir son bac, c’est bien. Rester en vie, c’est mieux. »
En France, les jeunes adultes meurent sur les routes, le plus souvent en rentrant de soirées festives arrosées, comme celles très fréquentes après le Bac. La route est la première cause de mortalité chez les 18-24 ans. Ils sont pour la plupart tués en fin de semaine et la nuit, où se produisent deux tiers des accidents mortels impliquant des conducteurs alcoolisés.
Outre l’alcool, d’autres facteurs d’accidents touchent les jeunes conducteurs : la consommation de stupéfiants, la sur occupation des véhicules et la vitesse, auxquels s’ajoute l’inexpérience de la conduite.
« Rater son bac, c’est pas la mort. Rater un virage, si. »
Ce week-end, sur les réseaux sociaux, l’association Prévention Routière s’emploiera donc à rappeler aux jeunes qu’il y a une vie après le Bac. Pour terminer la soirée en beauté, il leur est vivement conseillé d’anticiper leur retour en désignant un SAM, en dormant sur place ou en se déplaçant en taxi ou VTC.
Rappel : ce que dit la réglementation pour les jeunes conducteurs
Le seuil d’alcoolémie à partir duquel la conduite est interdite à un titulaire de permis probatoire est fixé à 0,2 g/l dans le sang (soit 0,1 mg/l dans l’air expiré). Ce seuil peut être dépassé dès l’absorption de la première dose d’alcool.
Ainsi, la seule règle à retenir : en période probatoire, je ne bois pas d’alcool si je dois conduire. Les jeunes conducteurs contrôlés avec un taux d’alcoolémie supérieur ou égal à 0,2 g/l encourent un retrait de 6 points sur leur permis, une amende forfaitaire de 135 € et une immobilisation du véhicule.