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Passez à l’écoconduite !

Des frais de carburant et d’entretien en baisse,  moins de bruit,  moins de stress… Vous avez tout à gagner en pratiquant l’écoconduite. Vous contribuez aussi à lutter contre la pollution de l’air (réduction des particules polluantes rejetées par votre véhicule). Et vous favorisez les bonnes conditions de circulation qui améliorent la sécurité routière.

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Article mis à jour le 28 Juil 2023


  1. Les 10 commandements de l’écoconduite
  2. L’écoconduite, obligatoire pour le permis
  3. Pas si nouvelle, l’écoconduite

L’écoconduite ne se résume à rouler moins vite. Avant tout, il s’agit de rouler mieux : sans à-coups, sans freinage brusque, et surtout en anticipant.

Résultat : non seulement vous pourrez mieux maîtriser votre véhicule en toutes circonstances, mais en plus vous ferez des économies car vous consommerez moins de carburant !

Les 10 commandements de l’écoconduite

1Je passe les vitesses

Il faut toujours rouler sur le rapport le plus élevé possible. Passer la vitesse supérieure autour de 2 000 (diesel) ou 2 500 (essence) tours/mn permet de ne pas rouler en surrégime. Attention, le sous-régime n’est pas non plus préconisé. A vous de trouver le bon dosage !

 

2J’anticipe au maximum

Détecter, au loin, les feux de circulation ou les ralentissements, en gardant une bonne distance de sécurité permet de ralentir la voiture avec le frein moteur en repassant à une vitesse inférieure. En ville, une conduite nerveuse peut entraîner jusqu’à 40% de surconsommation de carburant.

 

3Je régule ma vitesse

Rouler à une vitesse constante évite de multiplier les accélérations et freinages. A rapport de vitesse égal, plus un véhicule roule vite, plus il consomme de carburant. Sur un trajet de 500 km d’autoroute, adopter une vitesse de 120 km/h au lieu de 130 permet d’économiser jusqu’à 5 litres de carburant (pour une « perte » seulement de 20 minutes).

 

4Je gonfle mes pneus

Vérifier la pression des pneus est capital. Au minimum tous les deux mois. Car chacun sait que rouler sous-gonflé est dangereux et « gonfle » la consommation de carburant. S’il manque 0,5 bar, c’est 2,4 % de carburant de plus.

 

5J’entretiens ma voiture

Un moteur mal entretenu peut être à l’origine d’une surconsommation allant jusqu’à 25 %. Un simple filtre à air encrassé exige 3 % de carburant de plus. Il faut donc vérifier régulièrement  les niveaux de liquide (huile, frein, refroidissement).

 

620 secondes = j’arrête

Dès qu’un arrêt dépasse 20 secondes, couper le contact est plus avantageux que de laisser tourner le moteur.
C’est le principe du « Stop & Start » qui équipe aujourd’hui la plupart des véhicules.

 

7Je choisis bien mon véhicule

Choisir un véhicule adapté à sa conduite (urbain, non-urbain, mixte). Une lettre de A à G permet d’apprécier rapidement le niveau de pollution du véhicule (consommation de carburant, émission de CO2). Une aide dite « bonus écologique » accompagne l’acquisition de véhicules peu polluants.

 

8J’évite la clim au maximum

Utiliser la climatisation augmente la consommation de carburant et les émissions de gaz carbonique. Privilégiez l’aération du véhicule en faisant un petit courant d’air entre deux vitres ouvertes. Si la clim s’avère indispensable, le mieux est de limiter la différence de température entre l’habitacle et l’extérieur.

 

9J’utilise les aides à la conduite

Un régulateur de vitesse permet de maintenir une vitesse constante. Le stop-and-start permet l’arrêt et le redémarrage automatique du moteur….L’ordinateur de bord donne des informations en temps réel. Et toutes les aides électroniques favorisent une conduite apaisée.

 

10J’évite les charges inutiles

Si le véhicule est chargé, surgonfler légèrement les pneus peut réduire la consommation. Tout comme démonter la galerie ou les barres de toit quand ces dispositifs ne sont plus utiles. Ou se débarrasser d’objets lourds qui ne seraient pas indispensables.

 

Pour en savoir plus, voir le site de l’Ademe.

L’écoconduite, obligatoire pour le permis

Depuis la réforme du permis de conduire en 2009, l’écoconduite fait partie des aptitudes évaluées lors de l’examen.

D’abord au moment du passage du « Code ».

Puis, durant l’épreuve pratique : la grille d’évaluation permet à l’examinateur d’attribuer deux points supplémentaires aux candidats qui montrent une acquisition suffisante des principes « d’une conduite économique et respectueuse de l’environnement« .

Pas si nouvelle, l’écoconduite

C’est en 2014 que le Journal officiel l’a défini comme « l’ensemble de pratiques de conduite permettant à l’automobiliste de réduire la consommation d’énergie du véhicule et d’en limiter l’usure ». Mais la pratique est née 40 ans auparavant avec le premier choc pétrolier de 1973.

Dans le contexte économique très difficile de l’époque – augmentation du prix du pétrole puis des carburants -, l’association Prévention routière réagit, dès mars 1974, en publiant des « conseils pour consommer moins d’essence », conseils qui concernent l’entretien du véhicule et la manière de conduire.
Démonstrations et cours de conduite économique se multiplient la même année dans de nombreuses villes françaises, grâce aux opérations « Économie et sécurité » et  « Jouons le jeu de la sécurité et de l’économie ». Objectif ? Prouver aux Français qu’avec de bons gestes, on pouvait économiser 20% de carburant.
C’est toujours d’actualité !

Quelques années plus tard, le deuxième choc pétrolier donnait lieu à un appel national aux économies de carburant et, au cours de l’été 1979, s’ouvrait « la chasse au Gaspi »Petit rappel en images !

 

 

Article publié le 5 juin 2020