Le contrôle technique nouveau
Article mis à jour le 24 Fév 2020
Le 20 mai 2018, le contrôle technique se renforce. Plus sévère, des points contrôlés plus nombreux, des réparations imposées et une contre-visite payante, cette évolution coïncide avec une harmonisation dans toute l’Union européenne.
Ce qui change le 20 mai 2018
- 133 points du véhicule soumis au contrôle (au lieu des 123 actuels)
- Plus de 600 défaillances (et non plus 450 défauts) passées au crible des contrôleurs agréés.
- Plus de 450 défaillances (au lieu de moins de 200) devant être réparées, donc nécessitant, une contre-visite.
- La contre-visite devient payante (de 10 à 30 €, selon les centres)
- Durée du contrôle = 1 heure (au lieu de 30 à 45 mn précédemment)
- Pour pouvoir circuler, remise en état le jour même de certaines défaillances, dites critiques
- Hausse du prix du contrôle de 10% à 20%.
- Le contrôle demeure visuel ; il s’effectue toujours sans démontage.
Pensez à vérifier votre carte grise pour ne pas laisser passer la date limite.
Des précisions
Les défaillances se classent désormais en 3 niveaux, avec l’ajout d’un stade critique :
- mineures, elles n’imposent pas de contre-visite, mais la réparation est conseillée. Par exemple, tuyau d’échappement un peu endommagé ou léger jeu de la direction.
- majeures, elles entraînent une contre-visite obligatoire dans un délai de 2 mois. C’est le cas de pneus ayant atteint la limite d’usure, de plaquettes de freins excessivement usées ou de feu de croisement défectueux…
- critiques, car elles affectent gravement la sécurité du véhicule, elles imposent réparation dans les 24 heures … Sauf si la voiture remisée hors de la voie publique ne circule plus ! Feux stop défectueux ou absence de liquide de frein sont des exemples de défaillances critiques.
Ainsi, deux options se présentent :
– soit l’automobiliste fait réparer dans la journée et représente son véhicule au contrôle technique pour pouvoir l’utiliser ;
– soit il choisit de remettre à plus tard les réparations, dans un délai maximal de 2 mois, en remisant son véhicule puis en le faisant remorquer jusqu’au garage qui réparera.
Les modalités du contrôle technique sont prévues par la Directive 2014/45/UE du Parlement européen et du conseil du 3 avril 2014 relative au contrôle technique périodique des véhicules à moteur et de leurs remorques. Elle a été transposée en France par l’arrêté du 2 mars 2017.
10 questions sur le contrôle technique
NB. Vous achetez une voiture d’occasion à un particulier ? Le vendeur doit vous remettre un bilan de contrôle technique datant de moins de 6 mois. Inutile si le vendeur est un professionnel.
NB. Le contrôle devenant plus minutieux et un peu plus long, son prix va augmenter.
NB. Si les réparations imposées appellent une contre-visite, c’est la lettre « S » qui est mentionnée… et « R » si les défaillances sont critiques. Jusqu’à ce que le véhicule soit réparé.
Attention ! les véhicules de collection mis en circulation avant 1960 ne sont pas soumis au contrôle technique.